Seagram Distillers EXPERT DISTILLING & BLENDING La branche florissante de Seagram, le géant canadien de la distillation, spécialisée dans l’art de produire un whisky écossais exceptionnel. Seagram Distillers : Un regard plus attentif Filiale à 100 % du célèbre géant canadien des boissons Seagram, Seagram Distillers PLC a été créée pour superviser les entreprises écossaises du conglomérat, notamment Chivas Brothers et Glenlivet Distillers. Issue de la famille Bronfman, qui s’est enrichie en fournissant de l’alcool aux contrebandiers à l’époque de la Prohibition, cette société a joué un rôle essentiel dans l’amélioration de la réputation mondiale du whisky écossais Chivas Regal. Cependant, après avoir essuyé d’importants revers dans l’industrie de la musique et du divertissement, l’entreprise a été dissoute en 2001. Par la suite, ses précieux actifs dans le domaine des vins et spiritueux ont été rachetés par Diageo et Pernod Ricard. Les origines de Seagram Distillers L’histoire de Seagram remonte à 1857, à Waterloo (Ontario), avec la création de Joseph E. Seagram Co Ltd. Plus d’un demi-siècle plus tard, en 1928, les frères Bronfman, propriétaires de la Distillers Corporation Ltd, basée à Montréal, acquièrent Seagram, la transformant en une entité de renommée internationale. La Distillers Corporation, créée conjointement par la famille Bronfman et la Distillers Company Ltd (DCL), basée au Royaume-Uni, gère la distribution des marques de whisky écossais de DCL au Canada. Elle a également créé une séparation entre DCL et les contrebandiers qui se procuraient légalement des stocks de whisky au Canada et les introduisaient ensuite en contrebande aux États-Unis pendant la Prohibition. Après la fin de la Prohibition en 1933, la famille Bronfman a acquis les parts de DCL dans la Distillers Corporation, cherchant à étendre son empire de la distillerie. En 1935, sous la direction de Sam Bronfman, l’aîné des frères Bronfman, Seagram Distillers Co. est constituée en société en Écosse. Grâce à ses relations avec le courtier en whisky écossais Jimmy Barclay, la société acquiert la société Robert Brown Ltd de Paisley, ainsi que son important stock de whiskies matures. L’année suivante, Seagram intègre Chivas Brothers à son portefeuille, puis acquiert la distillerie Milton (rebaptisée Strathisla) et d’autres sociétés possédant des stocks de whisky de grande valeur. Pour répondre à la demande croissante de whisky, Seagram construit Glen Keith, une distillerie moderne adjacente à Strathisla, pionnière dans l’utilisation du gaz comme source de carburant. Parallèlement, la société établit un nouveau siège social, un complexe d’embouteillage et d’entreposage près de Paisley en 1949, complété par une autre installation à Dalmuir, Clydebank, en 1970. Transition et expansion Le décès de Sam Bronfman en 1971 marque le transfert de la direction opérationnelle à son fils, Edgar. C’est à cette époque que la distillerie Braes of Glenlivet (aujourd’hui Braeval) a été planifiée et finalement établie en 1973, suivie par l’ajout de la distillerie Allt-a-Bhainne, basée à Glenrinnes, en 1975. La croissance se poursuivit en 1977 avec l’acquisition de Glenlivet Distillers Ltd, un conglomérat formé en 1970 par la fusion des distilleries The Glenlivet, Glen Grant, Longmorn, Caperdonich et BenRiach, ainsi que de blender Hill, Thompson & ; Co. d’Edimbourg. Changement de cap et transformation En juin 1994, Edgar Bronfman Jr. prend la direction de l’entreprise et souhaite diversifier le portefeuille de Seagram en s’aventurant dans l’industrie du cinéma et de la télévision. C’est ainsi qu’il acquiert MCA, qui possède Universal Pictures et des parcs à thème, ainsi que Polygram et Deutsche Grammophon. En 2000, il est devenu évident que l’incursion d’Edgar Jr. dans le secteur du divertissement n’avait pas donné les résultats escomptés. Par la suite, Seagram a été vendue au géant français du divertissement Vivendi, ce qui a entraîné la séparation de l’entreprise. Les actifs de Seagram dans le domaine des vins et spiritueux ont été repris par Diageo et Pernod Ricard. L’oncle d’Edgar Jr. a qualifié la chute de Seagram de “désastre et de tragédie familiale” ;